Le MRJC : un mouvement qui se dépêche de ralentir
Le MRJC : un mouvement qui se dépêche de ralentir
« Nous sommes convaincu·e·s que l’action de transformation sociale et totale quand elle permet l’émancipation à la foi personnelle et collective. Nous voulons questionner notre quotidien et nous positionner par rapport au monde qui nous entoure. Nous voulons remettre de la lenteur et des repères là où règnent la vitesse et l’instabilité » 1
Se questionner sur notre rapport aux autres
Afin de permettre à chacun·e de s’épanouir et de s’émanciper, il est primordial de pouvoir échanger sur la personne et l’interdépendance qu’elle a avec le collectif. C’est pourquoi le MRJC propose des espaces d’apprentissage et de coopération, ainsi que des espaces de réflexions et d’échanges sur l’amitié, la sexualité, la vie affective, l’action collective… Ces réflexions comprennent notamment des temps de relecture.
Se questionner sur notre rapport à la spiritualité
Le MRJC veut permettre à chacun·e, à travers la spiritualité, de savoir qui il·elle est, d’où il·elle vient et où il·elle va. Cela permet de faire société autrement, en remettant la personne au coeur de toutes choses. Il propose une approche collective de la spiritualité, non pas en proposant une façon commune de penser mais en créant des espaces à chacun·e pour forger sa propre spiritualité.
Le MRJC ne cloisonne pas la spiritualité et la foi chrétienne chacune de leur côté. Ces réflexions s’alimentent l’une l’autre et s’enrichissent.
Se questionner sur notre rapport à l’Evangile
Le MRJC permet à celles et ceux qui le souhaitent de vivre et de découvrir le message d’amour et de partage qui permet de donner des clefs de lecture du monde. Le MRJC ne veut pas aborder la foi comme une vérité ascendante et figée. C’est pourquoi des espaces pour douter et se questionner sont proposés. Les militant.e.s prennent le temps de vivre notre foi (en, camp, au quotidien). Ils·elles veulent croire (être porteur·teuse d’optimisme et d’espérance) et célébrer.
Le MRJC n’impose pas une manière de penser mais fait vivre l’ouverture et le dialogue pour que les militant·e·s se fassent grandir les un.e.s les autres. Cette prise de recul se vit au MRJC par la relecture. Qu’elle soit chrétienne ou non, elle se vit de façon personnelle et collective.
1 : Rapport d’Orientations 2014 – 2021