Cigéo est un projet d’enfouissement en profondeur de déchets radioactifs. Il est prévu depuis 2006 que ces déchets de haute activité et à vie longue, provenant de toutes les centrales nucléaires françaises, soient enfouis à Bure en Lorraine, et ce à partir de 2025.

Le mercredi 20 septembre 2017 à l’aube, 150 gendarmes ont perquisitionné des lieux de vie des opposants au projet. La violence des moyens employés nous choque. Nous voyons dans cela la volonté de réprimer la contestation de Cigéo voire de brimer toute participation citoyenne au débat.

Par ailleurs, la confiscation depuis quinze mois du matériel de travail de Jean-Pierre Simon, paysan meusien ayant soutenu la lutte contre Cigéo, nous parait déraisonnable si ce n’est ubuesque.

Plus généralement, nous avons l’impression qu’aucun effort pour permettre la discussion et empêcher l’escalade de la violence n’est fait.

Pire, nous constatons que l’attitude des pouvoirs publics ne fait qu’attiser les tensions au lieu d’ouvrir le dialogue.

L’opposition à ce projet est légitime, des citoyens se refusent que soit entérinée une solution alors que la source du problème n’est pas prise en compte : la production massive de déchets radioactifs continue.

Nous, jeunes d’aujourd’hui, refusons cette fuite en avant sans réelle solution pour demain.

Nous, jeunes et citoyens, pensons que jamais un tel projet ne pourra être mis en place dans un contexte aussi conflictuel.

Nous, jeunes et pacifistes, demandons aux décideurs publics d’être des acteurs de l’apaisement